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Zlatan, au‑delà du zanku sur son deuxième album Resan

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Le rappeur et chanteur nigérian Temidayo Omoniyi, aka Zlatan, sort son deuxième album avec des featuring de Sho Madjozi, Buju, Bella Shmurda, Ms Banks et Davido. Une aventure post zanku de musique populaire. 

Zlatan, pionnier de la musique et de la danse zanku, une forme énergique de footwork nigérian originaire d’Agege, à la frontière nord de Lagos, est devenu bien plus qu’un simple phénomène viral. Le premier album de l’artiste, Zanku, était une preuve de l’habileté de Zlatan à se saisir d’une tendance (zanku signifie « Zlatan Abeg No Kill Us ») et aujourd’hui, le rappeur se frotte à tous les créateurs de tendances du Nigeria. 

Ces dernières années, Zlatan a fait le tour du star-system musical africain, apparaissant sur A Good Time de Davido, acclamé par la critique, sur African Giant de Burna Boy, récompensé par un Grammy, et sur A True Champion, le premier projet du superproducteur Rexxie. Néanmoins, l’artiste trouve toujours de la place pour ses racines urbaines. On retrouve le rappeur et chanteur en pleine forme sur « Shakur » avec Ms Banks, originaire du sud de Londres, rappelant sa collaboration avec le jeune Gambien Pa Salieu de Coventry sur l’EP Afrikan Rebel (2021).

Cela étant dit, l’album s’écoute de manière fluide et dense, sur 12 titres d’une durée de 35 minutes. L’œuvre réunit des éléments de la musique palm wine et le mélange inimitable de r&b et de hip-hop qui ne fait que pousser l’afrobeats vers un plus grand public, notamment sur les morceaux pop « Level » et « Polongo » avec le Fine Boy Bella Shmurda. Il semble que le zanku appartient désormais au passé, sauf peut-être pour le titre « Energy » avec l’auteur-compositeur tanzanien Rayvanny et la superstar sud-africaine Sho Madjozi, le climax de l’album en termes d’énergie. 

Zlatan semble à l’aise dans la voie qu’il a trouvée, comme en témoigne la couverture de l’album, où il se détend sur le toit d’une voiture de sport turquoise. Sûrement grâce au récent succès du single « Cash App« , Zlatan est clairement en train de faire des percées sur les ondes radiophoniques, en même temps que l’explosion internationale de la musique nigériane. « One Life » est un bel exemple de cette voie, mélangeant parfaitement le style propre de Zlatan, le log drum de l’amapiano et la rythmique dansante de l’afrobeats.

Percer dans le grand public n’est pas un petit défi pour cet artiste qui a grandi dans un quartier densément peuplé, connu localement sous le nom de « face-me-I-face you », dans sa ville natale d’Ikodru. Il a déclaré à The Face en avril dernier : « Grandir a été difficile pour moi parce que là d’où je viens, on ne voyait pas beaucoup de gens avoir un impact sur le monde ». Ses démêlés avec la justice et ses brefs passages en prison aux côtés de Naira Marley ont également contribué à donner à Zlatan l’urgence de réussir.

« Certains prédisent que je ne serai pas là longtemps, mais Dieu et mes fans ont prouvé que tous les opposants avaient tort. Pour cela, je suis heureux et reconnaissant. » Zlatan a partagé sur ses réseaux sociaux : « J’ai brûlé la chandelle par les deux bouts pour m’assurer que notre album soit de haut niveau. J’ai travaillé comme un fou pour faire plaisir à mes fans et ne pas vous laisser tomber. Ça a été dur mais ça en valait la peine. »

Resan est de haut niveau, comme le prétend Zlatan, et un projet incontournable pour l’appétit qu’a le monde pour la musique nigériane.

Source www.pan-african-music.com

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