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Elom 20ce met l’amour en lumière

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Dans le clip « Le fardeau de ma lumière », le rappeur nous plonge dans les mystères de la vie qui font éclore les enfants comme autant de rayons de lumière. Une fable poétique et politique, nourrie à la sage sève des anciens.

Le rappeur togolais Elom 20ce vient de publier un nouveau clip, « Le fardeau de ma lumière », un an après la sortie de son album Amewuga. Un mot qui à lui seul vaut une philosophie et se traduit ainsi « l’être humain a plus de valeur que les biens matériels ». Ce disque remarquable dont PAM vous avait parlé a été classé par RFI dans les dix meilleurs albums parus l’an dernier. Désormais, Amewuga est aussi disponible sur double vinyle.

Pour fêter cette édition spéciale, Elom 20ce dévoile « Le fardeau de ma lumière », un nouveau clip où le rappeur confirme que textes, musiques et images forment un tout cohérent et harmonieux, au service du sens. Tourné à Agbodrafo, un village au sud du Togo, ce court-métrage met en lumière l’importance cruciale de la transmission et de son corollaire, l’amour. 

Lors d’une interview accordée à PAM, il racontait : « En cette période de confinement, je réalise qu’il est difficile de parler mina (sa langue maternelle, ndlr) avec ma fille. Pourquoi ? Parce qu’en temps normal, elle passe plus de temps à la crèche qu’avec moi, et à la crèche on lui parle français. Se réapproprier sa dignité et son identité passe, à mon sens, par des choses basiques comme parler notre langue et la comprendre. » Pour lutter, s’émanciper, il faut d’abord commencer par s’aimer soi-même, au singulier comme au collectif. Un message profond alors que son pays, le Togo, s’apprête ce mois-ci à souffler les 61 bougies de son indépendance.

Dans « Le fardeau de ma lumière » Elom nous fait voyager, entre barques et palmiers, dans le paysage idyllique qui borde la lagune d’Agbodrafo. Le clip s’ouvre sur le visage d’une enfant, qui semble hypnotisée par une force invisible et transcendante. Appuyant le propos du morceau, l’amour infuse ce court-métrage : entre long baiser d’une mère sur la joue de sa fille et le soin que met une femme tentant délicatement de rafraîchir le visage de sa mère âgée à l’aide d’une serviette mouillée, l’accent est mis sur l’attention à l’autre, et sur le lien qui unit les générations. Pour qu’aucune d’entre elles ne se retrouve lésée, à commencer par la plus jeune. Car comme le rappe Elom : « Une enfance bousillée fait d’un adulte une blessure indélébile. »

Source www.pan-african-music.com

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