Un chiffre qui fait froid dans le dos.
Du 21 novembre au 18 décembre 2022, le Qatar sera le pays hôte de la coupe du Monde 2022, une première pour l’État du Golfe. Une enquête publiée par la presse britannique montre cependant que le pays aurait tenté de largement minimiser le nombre d’ouvriers décédés sur les chantiers de la coupe du Monde.
Le Qatar soupçonné de minimiser le nombre de morts
Depuis l’annonce de l’attribution de la coupe du Monde 2022 au Qatar il y a dix ans de cela, de nombreuses polémiques ont éclaté. Alors que les soupçons de corruption n’ont jamais été aussi forts, le média britannique The Guardian a dévoilé le 23 février une enquête édifiante. Le média explique ainsi que 6 500 ouvriers migrants ont perdu la vie au Qatar depuis que le pays a gagné le droit d’organiser l’événement. Après avoir remporté l’organisation de la compétition, l’État s’est lancé dans un grand projet de modernisation avec la construction de nouveaux stades, de nouvelles routes, villes, etc…
Les travailleurs ayant perdu la vie au Qatar sur les dix dernières années sont originaires du Bengladesh, d’Inde, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka. The Guardian explique que le nombre de décès pourrait être encore plus important puisque les données comprenant les ressortissants Kényans et Philippins n’ont pas été fournies. Le média britannique estime probable qu‘une partie de ces décès soient liés aux chantiers pour la coupe du Monde 2022. De son côté, le Qatar a annoncé que seulement trente-sept travailleurs avaient perdu la vie durant ces travaux. Trente-quatre de ces disparitions ne seraient même pas de l’ordre de l’accident du travail selon des comités locaux. La légèreté des enquêtes liées à des décès pousserait cependant les experts à contredire la version du pays du Golfe.
Source www.booska-p.com