Le prince Andrew se retrouve encore un peu plus dans la tourmente. Le « Guardian » a révélé ce samedi 1er novembre 2025 une nouvelle lettre qu’il aurait échangé avec Jeffrey Epstein.
À peine deux jours après avoir perdu son titre de prince sur décision de son frère, le roi Charles III, Andrew Mountbatten Windsor se retrouve sous les projecteurs pour de nouvelles révélations embarrassantes.
Des courriels datant d’avril 2010, quelques mois après l a sortie de prison de Jeffrey Epstein en juillet 2009, ont été dévoilés dans le cadre du procès opposant les Îles Vierges des États-Unis à JP Morgan, relaté par « The Guardian ».
On y voit Epstein suggérer à Andrew de rencontrer le banquier américain Jes Staley à Londres. Andrew, absent au Royaume-Uni à ce moment-là, propose de « passer » à New York plus tard dans l’année : « Je vais voir si je peux prendre quelques jours avant l’été. Ce serait bien de se voir en personne ».
Quelques mois plus tard, les deux hommes seront photographiés ensemble à Central Park, une rencontre qu’Andrew, dans son interview « BBC » de 2019, reconnaît avoir été « une mauvaise décision ». D’autres échanges en 2011 mettent également à mal sa version officielle, comme ce mail où il écrit à Jeffrey Epstein : « Gardons un contact proche et nous pourrons jouer à nouveau très bientôt !!! ».
Andrew privé de ses titres royaux
Privé de ses titres royaux et sommé de quitter Royal Lodge à Windsor, Andrew devra s’installer dans le domaine de Sandringham, où il vivra aux frais de son frère. Comme le résume le biographe Robert Hardman, il a été envoyé « dans l’équivalent royal de la Sibérie ».
Ses finances restent partiellement couvertes par le roi, mais son allocation annuelle a déjà été réduite, et il devra désormais vivre plus modestement. Sur le plan judiciaire, les enquêtes se poursuivent : Gloria Allred insiste pour qu’il « témoigne auprès des autorités aux États-Unis », et le frère de Virginia Giuffre estime qu’Andrew « devrait être en prison ».
Malgré tout, Andrew reste huitième dans l’ordre de succession, et rien n’indique que le Parlement envisage de modifier la loi pour l’en exclure. La monarchie britannique espère ainsi tourner la page du scandale Epstein, tandis que la chute publique du duc d’York continue de faire les gros titres.
Source www.elle.fr