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Musique

« J’ai voulu sortir de la musique qui avait des messages plus positifs » : Akon signe son retour après 10 ans de pause

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Tous les jours, une personnalité s’invite dans le monde d’Élodie Suigo. Vendredi 7 mars 2025 : le chanteur et producteur R&B américano-sénégalais Akon. Avant la sortie d’un nouvel album, il nous offre un premier single « Akon’s Beautiful Day ».

Akon est un chanteur et producteur RnB américano-sénégalais. C’est son premier album, Trouble, en 2004, qui l’a propulsé sur le devant de la scène et le deuxième, Konvicted, en 2006 a enfoncé le clou avec une adhésion de la critique et du métier et un Grammy Awards à la clé pour son single Smack That. Aujourd’hui, il est de retour avec un single, Akon’s Beautiful Day, qui a déjà cumulé plus de 100 millions de vues et 100 millions de vidéos créées par des fans.

franceinfo : Dans Akon’s Beautiful Day, vous racontez l’espoir et la résilience. C’était important pour vous ?

Akon : Oui, absolument parce que j’ai arrêté la musique pendant un petit moment. Je n’étais pas motivé parce que j’avais accompli beaucoup de choses dans la musique. Donc je suis allé en Afrique pour faire un peu de philanthropie, créer des entreprises et travailler sur mon héritage. Mais quand je suis retourné aux États-Unis, j’écoutais de la musique et je n’avais pas l’impression que la musique grandissait autant que je l’aurais voulue. Les messages dans la musique n’étaient pas aussi positifs que j’aurais aimé. J’ai voulu sortir de la musique qui avait des messages plus positifs et Akon’s Beautiful Day, est le premier qui est sorti.

Ce titre parle de Jermaine Edwards, c’est un élève jamaïcain de dix ans qui a été capturé à l’école. Cette histoire a bouleversé le monde entier. Vous en particulier. Que gardez-vous de vos parents, en tout cas de ce qu’ils vous ont transmis ?

Le côté musical, c’est ce qui a gardé la culture à l’intérieur de moi. Mon père était musicien, ma mère danseuse, donc la musique était toujours dans ma vie.

« Mes parents ont toujours fait en sorte que la culture africaine soit dans la maison et ça venait au travers de la musique, de la danse et de la culture. C’est mon plus gros avantage. »Akon

à franceinfo

Les gens arrivent parfois dans l’univers de la musique et ils se perdent, ils oublient qui ils sont ou ne savent même pas qui ils sont. Ils essayent de se découvrir dans un environnement très artificiel qui est celui de la musique, mais dans ma maison, mes parents parlent toujours wolof couramment.

C’est difficile d’avoir réussi quand on retourne « au pays » de son enfance, face à des gens justement qui n’ont rien ?

Être célèbre, c’est vraiment une bénédiction et une malédiction parce que vous êtes dans une position où vous êtes content d’être populaire, mais ce qui était compliqué pour moi, c’était d’avoir du succès, d’être célèbre et puis de revenir en Afrique. Quand on a essayé de faire des panneaux solaires dans ces endroits très pauvres, je disais bonjour aux gens et je marchais, mais j’avais des chaînes autour du cou qui coûtaient plusieurs centaines de dollars. Ces chaînes pourraient nourrir ces gens pendant 3 à 6 mois. J’avais tellement honte. Je ne savais même pas comment le vivre au point que je ne porte plus de bijoux aujourd’hui. Il y a toujours un niveau d’humilité qu’on doit tous avoir parce que ce que Dieu et la vie vous apportent, ce n’est pas pour le montrer aux gens, c’est pour faire en sorte que vous rendiez le monde en un endroit meilleur.

En anglais, Akon signifie « détenu ». C’est vrai que la première fois que vous avez sorti un titre et que ça a fonctionné, vous aviez écrit ce texte parce que vous sortiez de prison pour vol de voiture. Il est loin ce Akon-là ?

C’est intéressant parce que toute ma carrière a été construite sur le fait que je sois allé en prison. Je ne savais pas où ma vie allait et puis j’ai été enfermé. C’est là que je me suis rendu compte que ça pourrait être ma vie si je ne changeais pas ma manière de vivre, radicalement. C’est à ce moment-là que je me suis demandé ce que j’allais faire en sortant parce qu’en fait, je suis un arnaqueur, un magouilleur ! C’est tout ce que je sais faire. Je me suis dit : « J’adore la musique, je suis très bon en musique. OK, laissez-moi me concentrer sur la musique. C’est le cadeau que Dieu m’a donné et laissez-moi l’utiliser de manière à me sortir de la rue pour ne jamais y retourner. » C’était ça mon but, je ne voulais pas faire des choses illégales. La musique, ça a été ce qui m’a permis de sortir toute cette énergie et de le mettre dans quelque chose de positif.

Un mot sur vos collaborations qui sont juste extraordinaires. Vous avez travaillé avec les plus grands à chaque fois 50 CentNotorious B.I.G et Michael Jackson. Cette rencontre avec Michael a été fondatrice ?

Quand j’ai fait ce disque avec Michael Jackson, que je l’ai rencontré et que j’ai compris qui était vraiment cette personne, ça m’a donné un autre niveau de compréhension de la vie et de la musique, bien sûr.

« Quand j’ai travaillé avec Michael Jackson, c’est le moment où je me suis dit que j’avais accompli tout ce qu’il y avait à accomplir dans l’industrie musicale. »Akon

à franceinfo

Quand j’ai été enfermé, moi, collaborer avec Michael Jackson, c’était vraiment tout en haut de ma liste de désirs. A l’époque, je voulais travailler avec Michael Jackson et d’une manière ou d’une autre, c’est arrivé. Après ça, on se demande : « Mais où est-ce que je vais ? Je fais quoi maintenant ? C’est quoi la suite ? »

Un album à venir ?

Oui ! J’ai un album qui arrive et je suis très excité. Akon’s Beautiful Day, c’est le premier single et il y a trois autres singles qui vont sortir avant que l’album ne sorte. Il s’appellera Not Guilty.

Source www.francetvinfo.fr

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