Ce jeudi 1er août, Imane Khelif faisait son entrée en lice aux Jeux olympiques de Paris contre Angela Carini en boxe anglaise. Après quelques minutes de combat, l’Italienne a abandonné après un coup-de-poing de son adversaire.
L’extrême droite italienne se saisit de l’affaire
La participation d’Imane Khelif a créé une polémique mondiale. Rejetée à cause de taux trop élevés de testostérone pour les derniers mondiaux en Inde, la boxeuse algérienne a été autorisée à combattre aux Jeux Olympiques. Selon le Comité international olympique (CIO), elle remplit les règles d’éligibilité. « Je suis montée sur le ring pour combattre. Je ne me suis pas rendue, mais un coup de poing m’a fait trop mal et j’ai dit ça suffit. Je ne suis personne pour juger ou prendre une décision, si cette femme est ici, il y a une raison. », a déclaré Angela Carini après le combat.
Par le biais de Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres en Italie, l’extrême droite transalpine a qualifié ce combat de « gifle à l’éthique du sport et à la crédibilité des JO » et s’est insurgée contre la participation de « la boxeuse trans algérienne ».
Imane Khelif est probablement atteinte d’hyperandrogénie. Chez une femme, cela désigne un taux élevé d’hormones mâles (androgènes).
Les critiques italiennes ont immédiatement créé une polémique en Algérie. Le Comité olympique algérien est monté au créneau pour défendre la boxeuse. De son côté, Imane Khelif est déjà tournée vers la suite de son tournoi. « Je remercie le peuple algérien. C’est la première victoire, et j’espère obtenir la deuxième pour garantir la médaille. Ensuite, j’espère gagner une médaille d’or », a-t-elle commenté.
Source www.booska-p.com
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