Dans un long entretien accordé à France Football, Eden Hazard est revenu, sans langue de bois, sur l’ensemble de sa carrière.
De folles déclarations
Jeune retraité depuis cet été 2023, Eden Hazard vit des jours heureux avec sa famille. Il ne regrette absolument pas sa retraite précoce, à seulement 32 ans. « Le football un métier ? Non, c’est un jeu. Et j’ai essayé de pousser ça jusqu’à la fin. Quand c’en était plus un, j’ai arrêté. Je savais que c’était mon job, je gagnais ma vie avec. Mais je voulais être loin de ça. C’est mon kif, mon jouet. Et c’est pour ça que j’ai fait cette carrière. C’est mon ressenti. Je suis un petit gars de Braine-le-Comte, la campagne, j’ai kiffé le foot à ma manière et ce qui prend le dessus, c’est que j’ai donné des émotions. Ma carrière a été magnifique, c’est un super best-seller. »
L’ancien capitaine de la Belgique a également évoqué sa gestion des après-matchs et son rapport à la diététique. « Après une rencontre, aller une heure dans le bain froid, non. Laissez-moi tranquille, avec mes potes, on joue aux cartes, on boit une bière. Je joue deux heures avec mes fils dans le jardin. C’était ma récup. Si j’avais été comme Cristiano, j’aurais fait un burn-out. Je suis un bon vivant. Ça m’est arrivé veille de match, de manger à la maison, boire une petite bouteille, tac. Oh moi, Boxing Day, c’est Noël, raclettes, vin (il tape dans ses mains), on allait je ne sais pas où, but, but… Alors que les gens me disent de faire attention. C’est bizarre… La diététique, c’est nul, ça ne sert à rien. Enfin, c’est bien si tu veux jouer jusqu’à 40 ans. Je savais que ce ne serait pas mon cas. Un petit Ruinart blanc de blancs, il est tout le temps dans le frigo. »
À l’avenir, il est peu probable de le revoir dans le milieu du football. Au contraire, Eden Hazard souhaite vivre paisiblement, loin des projecteurs. Seule l’opportunité d’entraîner une équipe de jeunes enfants pourrait le faire revenir. « Dans le meilleur des mondes, je partirais loin, dans la montagne, en autarcie, avec des moutons, alors que je ne suis pas berger. Plus personne ne me calcule. Ou un genre de tour du monde avec les enfants en camping-car. Moins je suis exposé, mieux c’est. Pourtant, j’ai aimé être au milieu des projecteurs, d’être le meilleur d’une équipe, c’était top, mais je n’en avais pas besoin. Ça ne va pas me manquer. Le foot pro, j’ai aimé, mais je ne veux pas y retourner. Sûr à 100 %. »
L’interview est à retrouver intégralement dans les colonnes de France Football.
Source www.booska-p.com