Ce 8 décembre, Mitchell, le père d’Amy Winehouse, a décidé de poursuivre en justice deux amies de sa fille.
Le 23 juillet 2011, le monde apprenait la disparition d’ Amy Winehouse. La chanteuse s’est éteinte dans son appartement de Camden Town, à seulement 27 ans. La star a longtemps vécu sous l’emprise de l’alcool et des drogues, mais aussi des influences de son compagnon Blake Fielder-Civil et de son père Mitch Winehouse.
Onze ans après la mort de sa fille, celui qui agit comme « administrateur de sa succession » se retrouve à nouveau sur le devant de la scène. Mitchell Winehouse accuse en effet deux proches d’Amy d’avoir vendu aux enchères des robes et autres objets ayant appartenu à la défunte star. Les deux jeunes femmes mises en cause sont Naomi Parry, ex-styliste de la chanteuse, et Catriona Gourlay, son ancienne colocataire.
Mitch Winehouse poursuit des amies de sa fille en justice
Les ventes auraient eu lieu entre 2021 et 2023, et les deux femmes en auraient tiré plus de 700 000 livres sterling (environ 800 500 euros). La styliste a notamment mis en vente la célèbre « Bamboo dress », vendue aux enchères en 2021 pour près de 210 000 euros.
Ce lundi 8 décembre, Mitch Winehouse a pris la décision de poursuivre en justice Naomi Parry et Catriona Gourlay, affirmant que l’argent des ventes aurait dû revenir à sa famille et à une fondation dédiée à la mémoire de sa fille. Selon la plainte, il se pensait seul propriétaire de ces objets et aurait donc dû percevoir les sommes récoltées grâce à leur vente.
Devant le juge de la Haute Cour, les avocats des deux jeunes femmes ont contesté les accusations de Mitchell Winehouse, affirmant que ce dernier avait déjà « très bien profité de l’héritage » de sa fille et que ses démarches ne seraient que de la « jalousie mesquine ». L’homme de 75 ans a déclaré se sentir « très, très contrarié » et a dénoncé les propos de la défense.
Les amies d’Amy Winehouse se défendent
Toutefois, comme l’ont expliqué Naomi Parry et Catriona Gourlay devant la Cour, les objets vendus auraient tous été « donnés ou prêtés » par Amy Winehouse. « Si une jeune femme de 19 ans donne une écharpe ou des boucles d’oreilles à son amie, personne ne signe de contrat », a déclaré Me Ted Loveday. De son côté, Me Beth Grossman a insisté que les deux accusées « ne sont pas des voleuses et qu’elles ne sont pas malhonnêtes ».
Source www.elle.fr