De nouveaux scandales surgissent autour de la compétition Miss Univers. À peine une semaine après l’élection finale, les deux co-propriétaires du concours se retrouvent devant la justice.
Cette édition 2025 de Miss Univers a été marquée par de nombreuses polémiques et de vives indignations. Six jours après l’élection de la grande gagnante, le concours ne semble pas avoir laissé tous ces incidents derrière lui.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre, Fátima Bosch, Miss Mexique, a été élue Miss Univers 2025 à Bangkok. Si de nombreux fans se réjouissaient de cette victoire, certains internautes ont critiqué ce choix. Selon eux, la jeune femme, qui ne faisait pas partie des favorites, n’aurait pas remporté le titre si elle ne s’était pas retrouvée au cœur d’un scandale.
Polémiques et démissions secouent le comité Miss Univers Thaïlande
La candidate de 25 ans avait été la cible d’insultes et de critiques de la part d’un haut membre du comité thaïlandais. Lors d’un discours prononcé devant l’ensemble des participantes, Nawat Itsaragrisi — surnommé « Papa Nawat » — le directeur national de Miss Univers Thaïlande, s’en était pris à Fátima Bosch. La reine de beauté s’était notamment vue traiter de « débile » pour avoir suivi les conseils de sa délégation. La scène, relayée sur les réseaux sociaux, a rapidement fait le tour du monde. Internautes et autres candidates ont été nombreux à apporter leur soutien.
Ce n’est pas le seul incident survenu lors de la compétition. Il y a quelques jours, deux membres du jury ont annoncé leur démission. L’ancien joueur de football français Claude Makélélé a justifié son départ en invoquant des « raisons personnelles imprévues ». De son côté, le musicien franco-libanais Omar Harfouch a dénoncé un « vote secret et illégitime » qui aurait permis de définir à l’avance les 30 finalistes.
Sur son compte Instagram, l’artiste a déclaré que parmi les votants se trouvait « au moins une personne ayant une relation amoureuse personnelle avec une candidate ». Il dénonce également « la fraude, l’abus de pouvoir, la corruption, la tromperie, la rupture de contrat et les conflits d’intérêts » qui entourent le concours.
Une candidate renonce à son titre
Une autre nouvelle a surpris les aficionados de la compétition. Olivia Yacé, Miss Côte d’Ivoire et quatrième dauphine de Miss Univers, a annoncé sa démission du titre de Miss Univers Afrique et Océanie 2025. Le 24 novembre, elle a utilisé son compte Instagram pour expliquer sa décision : « Pour continuer sur cette voie, je dois rester fidèle à mes valeurs : respect, dignité, excellence et égalité des chances, les piliers les plus solides qui me guident ». Olivia Yacé a également précisé vouloir rompre « toute affiliation future avec le Comité Miss Univers »
Une décision radicale que la reine de beauté assume pleinement sur les réseaux sociaux. « Me retirer de ce rôle de Miss Univers Afrique et Océanie me permettra de me consacrer pleinement à la défense des valeurs qui me sont chères », a-t-elle conclu.
Les propriétaires du concours face à la justice
Les scandales entourant Miss Univers ne s’arrêtent pas là. Alors que l’élection finale a eu lieu la semaine dernière, le co-propriétaire du concours, Raúl Rocha, a été inculpé par les autorités fédérales mexicaines. Selon le magazine « PEOPLE », les charges retenues contre lui comprennent le trafic de drogue, la distribution illégale de carburant à grande échelle, la contrebande d’armes ainsi qu’une participation présumée au crime organisé.
Et il n’est pas le seul à se retrouver devant la justice. Anne Jakapong Jakrajutatip, la co-propriétaire de Miss Univers, a elle aussi été interpellée. Un chirurgien esthétique a accusé la femme d’affaires de fraude et de dissimulation d’informations, affirmant qu’elle l’a persuadé d’investir dans son groupe JKN Global, copropriétaire du concours. La fraude présumée est d’une valeur de 930.000 dollars, a appris mercredi l’AFP.
Source www.elle.fr