L’artiste jamaïcain Jimmy Cliff est mort à l’âge de 81 ans, a annoncé son épouse, lundi 24 novembre. Le reggae pleure aujourd’hui un pionnier.
Il était le dernier survivant du reggae, un faiseur de tubes qui a fait danser la planète. Avec lui, le reggae rencontre la pop, mais Jimmy Cliff n’a jamais perdu de vue ses combats. « Le reggae porte en lui les larmes et les joies des gens. C’est un genre qui s’est développé dans des moments où le peuple avait besoin de justice, d’amour et de reconnaissance », affirmait-il en 1984.
Un duo avec Bernard Lavilliers
Jimmy Cliff a notamment chanté contre la guerre au Vietnam et contre le racisme. Parmi ses succès restés dans les mémoires en France, un duo avec Bernard Lavilliers. « Il a fait des classiques et, en plus, il était extrêmement travailleur, c’est-à-dire qu’il répétait beaucoup. Il fait partie des grands auteurs-compositeurs jamaïcains qui ont emmené cette musique autour du monde », confie Bernard Lavilliers.
Dès ses 14 ans, Jimmy Cliff a fait danser Kingston, en Jamaïque. Puis ce sera à l’Europe et New York, aux Etats-Unis. En 1969, un titre devenu culte va changer sa vie : « Many Rivers to Cross ». Il a traversé des rivières pour bâtir sa légende. Aujourd’hui, le reggae pleure un pionnier, un artiste majeur qui voyait la vie en rouge, vert et jaune.
Source www.franceinfo.fr