Dans le studio du label de K-pop Top Media à Séoul, quatre artistes Français se frottent à l’industrie musicale coréenne, grâce à un partenariat entre le Centre national de la musique et les labels de pop coréenne. En plus des rythmiques qui font désormais danser le monde entier, ces jeunes artistes découvrent la méthode coréenne pour faire un tube, qui est assez déstabilisante pour eux.
« La K-pop c’est un style très particulier où tout le monde a sa place et il faut rester à sa place alors qu’en France on a souvent plusieurs casquettes« , explique Poppy. « C’est très codifié, ajoute Robin, c’est un exercice assez compliqué car il y a moins cette notion de vibe où on va tous s’enjailler dans le studio autour d’une instru. C’est plus chacun amène sa science pour que le morceau soit calibré au pourcentage près ».
Malgré quelques accrocs, incompréhensions et la barrière de la langue, le groupe mené par Jean-Noël parvient à avancer sur ce projet musical. Dans le studio depuis un peu plus de deux heures, celui-ci assure que « ça se passe très bien, de manière assez collégiale, chacun amène ses idées. C’est cool de voir une méthode différente, on n’y est pas habitué en France, c’est enrichissant« . Il explique que pour ce groupe de chanteuses de 16-17ans, ils travaillent sur une mélodie « assez jeune, pas trop mature » et affirme y aller « par étapes« .
Une expérience enrichissante
Quelques heures plus tard, la troupe ressort du studio avec une maquette de K-pop où les chanteuses du label n’auront plus qu’à poser leur voix et trouver une chorégraphie. Une expérience enrichissante pour Poppy qui compte s’inspirer de la K-pop dans son travail. « J’étais très intimidée en arrivant ici, dit-elle, et je suis contente du résultat. Je suis contente d’avoir apporté des choses et énormément appris ».
Habitué aux collaborations avec les artistes américains, le monde de la K-pop pourrait bientôt s’ouvrir aussi aux producteurs français.
Source www.francetvinfo.fr