Nephtali Nalick porte plainte contre Chambre à Louer et Antala

L’influenceur gabonais Nephtali Nalick a récemment porté plainte pour diffamation contre les humoristes Chambre à Louer et Antala le Bachelor, une affaire qui illustre les dérives potentielles des réseaux sociaux.

Tout commence lorsque Le Roi des Punu, un comédien gabonais en séjour en Côte d’Ivoire, sollicite l’aide de Nephtali Nalick pour organiser son retour au Gabon. L’influenceur recommande une agence de voyage, mais celle-ci se révèle défaillante et injoignable. Nephtali aurait alors conseillé au comédien de déposer plainte contre l’agence.

La situation s’envenime lorsque Antala le Bachelor organise un live TikTok, invitant Le Roi des Punu et Chambre à Louer à témoigner. Durant cet échange, Nephtali Nalick est accusé d’escroquerie, et des insinuations sur des comportements similaires lui sont attribuées. Plus grave encore, le live divulgue le numéro personnel de l’influenceur, entraînant des appels malveillants et un harcèlement en ligne.

Considérant ces accusations comme une atteinte grave à son honneur, Nephtali Nalick saisit la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) en Côte d’Ivoire et la Direction générale des recherches (DGR) au Gabon. Chambre à Louer et Antala le Bachelor sont convoqués respectivement à Libreville et en Côte d’Ivoire pour répondre de leurs actes.

Les humoristes, loin de faire preuve de remords, tournent en dérision cette plainte, affirmant qu’« on porte plainte lorsqu’on est en tort ». Leur attitude relance le débat sur la responsabilité des créateurs de contenu en ligne et les limites de la liberté d’expression.

Au Gabon, la diffamation est un délit passible d’un an de prison et d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de FCFA, selon l’article 283 du Code pénal. Cette affaire met en lumière les conséquences des propos irresponsables sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de vérifier les informations avant de les partager.

Alors que l’affaire divise l’opinion publique, elle pourrait établir un précédent majeur pour la régulation des contenus numériques en Afrique. Dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient la portée des messages, la prudence et l’éthique doivent primer chez les influenceurs et créateurs de contenu.

Nous reviendrons avec plus de détails quant à l’issue de ce conflit.