Le paysage musical gabonais regorge de talents qui, souvent dans l’ombre, forgent le succès de nombreux artistes. Parmi ces artisans de génie, Mitch Mwana se distingue comme un producteur incontournable, ayant marqué à jamais l’histoire du rap gabonais grâce à un arsenal de beats qui transcendent les générations. Peu savent qu’il est l’homme derrière certaines des productions les plus iconiques du pays.
Mitch Mwana est à l’origine de plusieurs titres qui résonnent encore dans les mémoires collectives :
Mani Mani et Lâché de l’Eben Family, des morceaux qui ont marqué l’âge d’or du crew.
Africa by Night de Ba’ponga, un classique qui témoigne de son impact au-delà des frontières.
Black Boa et Le Corrigé, des hits de Shad’M qui incarnent l’âme du clash le plus mémorable de l’histoire du rap gabonais.
Transpire de NGT, un titre énergique qui porte la griffe unique de Mitch.
Son influence s’étend également à des projets majeurs tels que :
Disque d’or et Mur des lamentations de Johnny B Good, qui montrent son aptitude à jongler entre les styles.
De l’autre côté de la frontière de Mismapind, une production qui illustre son ouverture musicale.
Ma vie ma rue, ainsi que 80 % de l’album éponyme de La Gaff, qui démontrent sa capacité à produire des œuvres cohérentes et marquantes.
Sans oublier des collaborations mémorables comme Restez vrais (Cam feat Lou Ori J), Rendez-nous nos rêves (B Good Le Rasta), ou encore Dieu te voit (Zeben).
Avec des titres tels que Lady de M.A.S et l’album Micrographie de Do Artkhéop (le rappeur Do du groupe C.R.C), Mitch Mwana prouve qu’il sait s’adapter à des univers variés tout en imposant sa touche personnelle. Ses productions, souvent chargées d’émotion et de puissance, ont contribué à façonner le rap gabonais et à lui donner une identité sonore unique.