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Musique

Alai K approfondit sa techno est‑africaine

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Le « musicien guérisseur » dévoile « We Ukipita », deuxième single de son brûlant album Kila Mara.  

Percussionniste, chanteur, DJ et producteur né au Kenya et basé à Berlin, Alai K est connu pour son mélange bouillonnant de rythmes est-africains et de techno allemande. Au fil des années, l’artiste s’est fait un nom avec sa série Disco Vumbi ou de par son rôle aux côtés de Nyege Nyege Tapes sur Boutiq Electroniq, puisant son inspiration dans les rythmes des îles Bajuni, du Mozambique, du Malawi et de la côte maritime swahilie ainsi que dans la musique électronique berlinoise. Son dernier titre « Mganga », dévoilé en exclusivité sur PAM, illustrait parfaitement le ton de ses sonorités, alliant des samples est-africains avec des percussions technoïdes et frénétiques.

L’artiste s’apprête désormais à sortir Kila Mara sur On The Corner Records, un premier album qui fusionnera ses nombreuses influences. « Je veux exprimer les schémas de l’électronique, mais pas nécessairement en faisant de la techno pure et dure« , dit-il à propos du projet à venir. « C’est magique de voir comment la répétition peut conduire les danseurs dans un état de transe, mais mes structures sont moins rigides ; elles ne se limitent pas à 8 ou 16 mesures, par exemple. Je veux exprimer le sentiment de la techno, mais apporter quelque chose de nouveau, d’ailleurs. La batterie est spirituelle – quelle que soit la façon dont on l’utilise ».

Cette utilisation singulière des percussions se ressent dans « We Ukipita », le nouveau single d’Alai K. Le morceau semble transposer l’esprit des coutumes ancestrales est-africaines sur un tapis électrique frénétique et irrésistible, appelant sans aucun doute à la fête. « J’adore l’énergie qui se dégage des concerts, et c’est en grande partie le plan de ce projet. C’est de la house et de la techno en direct, et c’est aussi de la musique bantoue, avec deux percussionnistes et moi à l’électronique et au chant. Faire travailler les raveurs à fond, les faire transpirer jusqu’à l’ébullition pendant deux à trois heures, voilà mon ambition et ma vision », s’enthousiasme-t-il.

Kila Mara réunira les percussionnistes kenyans Izo Anyanga, Charles Obuya AKA Chalo T (qui a travaillé avec Burna Boy, Baba Maal et Salif Keïta), ainsi que Nomolas Enamogn. Une touche acoustique logique quand on sait que l’arrière-grand-mère d’Alai K était chanteuse et compositrice, et que son père était batteur professionnel.
Kila Mara de Alai K, disponible le 18 mars sur On The Corner Records.

Source www.pan-african-music.com

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