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COOLIO A TENTÉ DE RAISONNER TUPAC APRÈS SON VIRAGE GANSTA

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Mais rien à faire.

Amis dans la vie, Coolio et 2Pac avaient même enregistré un titre, effacé des disques durs pour des problèmes d’argent. Proche du feu-rappeur, l’interprète de Gangsta Paradise a expliqué avoir tenté de remettre son collègue sur le droit chemin, sans y arriver.

Coolio se confie

Invité du HHU Podcast, Coolio est donc revenu sur sa relation avec Pac, et sur ses nombreuses tentatives de l’extirper du mauvais chemin qu’il aura pris, sous l’influence de Suge Knight : «Pac, dès que vous le rencontriez, vous saviez qu’il était différent. Il était très franc et il prenait vraiment la musique à coeur. Il voulait apporter du changement dans la vie des autres. Au lieu de ça, à partir du moment où il est allé en prison, ils lui ont collé ces accusations de viol, il s’est rendu compte qu’il était fauché, toutes ces merdes qui lui sont arrivées, ça l’a changé. Quand il a rejoint Death Row, c’est devenu une autre personne. Ce n’était plus le même gars. Il a commencé à beaucoup boire et fumer, il a commencé avec les trucs de gangs, alors qu’il avait genre 25 ans. Il est de la Bay Area (San Francisco), pourtant il est genre : «Je pose les règles», tu vois ce que je veux dire, il rentre vraiment dans les trucs de gangs. […] Et ça m’a vraiment surpris […] normalement, c’est l’âge où tu sors de ces trucs. […] C’était bizarre pour moi de parler à Pac à ce moment-là, parce qu’il est devenu une autre personne. C’est comme si je parlais à deux personnes différentes en l’espace de 2 ans.»

2Pac trop influencé par Suge Knight

Coolio évoque ensuite l’influence néfaste de Death Row et Suge Knight sur Pac : «Ensuite, il a commencé à traîner avec Suge Knight et avec toute l’équipe de Death Row. Il a fait ces trucs pour je ne sais pas, s’intégrer sûrement. Il a dû croire qu’il devait être comme ça pour survivre. Je ne peux pas vous dire exactement ce à quoi il pensait, mais je lui en ait parlé. A cette époque, je trainais avec Treach, Pac aussi, alors on se retrouvait tous les trois. On parlait de hip-hop, on se faisait écouter nos sons, on freestylait. On fumait, on buvait, on bai**** des p****, c’était ce qu’on faisait.» Le bon temps est arrivé à son terme quand Pac a durci le ton : «Quand il a commencé à avoir des ennuis, avant que j’ai moi-même des problèmes, mais j’étais genre : «Mec, pourquoi tu fais ça ?» Et il me répondait : «Je suis un grand garçon Coolio, laisse-moi vivre ma vie, ne t’inquiètes pas.» Et je ne pouvais rien dire.»

Source www.booska-p.com

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