Plus électronique, plus optimiste, la créativité de l’artiste kényan se poursuit avec un nouveau single intitulé « Wasemaje » (featuring Ocean Waves & Yon3lx) extrait de son prochain EP Not All that.
Wasemaje signifie « Que dis-tu » en swahili et M. Rumbi s’assure que vous l’entendez bien. Avec son phrasé à grande vitesse, ses jeux de mots complexes et son énergie contagieuse, cela ne fait aucun doute. Dans ce titre, le rappeur et producteur évoque son parcours sous forme de question-réponse autodépréciatif rempli d’humour, un autre de ses talents : « c’est probablement influencé par mon amour de la comédie « stand up », c’est comme ça que j’ai appris à être drôle, ce qui m’a permis de me faire entendre et de nouer des amitiés ou d’autres liens. J’ai reporté cela sur mon écriture. » En parlant de ce qu’il fait, M. Rumbi évoque ses conflits intérieurs et le doute qu’il peut ressentir en tant qu’artiste. Légèrement asocial, il a toujours eu du mal à travailler en groupe. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit à l’idée du live looping qui sont devenus de véritables performances. Malgré cet handicap personnels, M. Rumbi n’hésite pas à collaborer avec certains des talents les plus impressionnants de la relève de l’État libre d’Afrique du Sud où il réside actuellement. Yon3lx et Ocean Waves apportent toute sa grandeur au titre « Wasemaje ».
Ce hip-hop influencé par le jazz, la soul et le RnB dans un tout imbibé d’énergie positive, n’est pas sans rappeler la personnalité du crooner Anderson .Paak, même si ses influences tournent plutôt autour de The Roots, FKJ, Tom Misch et Uyama Hiroto. Après son premier album sorti en août SI ME. SEE MEE, le multi-instrumentiste, rappeur, chanteur et producteur maintient sa musique avec cohérence et fait monter d’un cran son talent. Également connu sous le nom de « the Hippie in your City » parce qu’il portait des akala – sandales faites avec de vieux pneus – et détestait se couper les cheveux, il affirme son caractère bien trempé depuis ses années lycées. Aussi surnommé le « Serengeti Samurai » M. Rumbi continue de rendre hommage à ses deux passions dans sa musique : « Le karaté et d’autres arts martiaux asiatiques faisaient partie intégrante du hip-hop à l’époque (…) « Serengeti », c’est exactement là d’où je suis, garçon d’Afrique de l’Est, fils de la terre. »
Son EP Not All That sortira le 6 novembre prochain.Â
Source www.pan-african-music.com